Saturday, December 12, 2009
la lettre de sophie et l'histoire du presse-citron
La livraison du presse-citron a été confiée à Sophie. Voici sa magnifique histoire qui m'a été racontée par courriel ...
MERCI SOPHIE!
Patsy,
je crois que j'ai fait une grosse bêtise... je ne sais pas si c'est la faute de l'hiver, du vin, de star trek ou de sophie calle, mais j'ai complétement oublié l'histoire du BANC. je l'ai déposé dans une cabine téléphonique (d'où s. calle) sans porte, au plafonnier qui s'allume par intermittence (sorte d'ovni dans la neige - d'où star trek), je venais d'attacher de peine et de misère mon vélo (d'où l'hiver) et je contemplais le rouge et le blanc du petit cadeau sur le noir de l'appareil et les lettres scintillantes vertes de l'écran du téléphone et je trouvais ça tellement beau (d'où l'excès de vin). ... et c'est seulement en rentrant de la soirée que je me suis souvenue de LA consigne, la seule : le banc!!! honte à moi! j'espère que je n'ai pas tout gâché!
Pour l'histoire du cadeau, je la connais aussi, je l'ai vu en directo ou presque. au début, je surveillais du coin de l'oeil bien au chaud de la vitrine du bar, mais rien. les gens (peu nombreux) passaient devant. dur dur d'être un téléphone public. et puis, la fanfare s'est mise à jouer et le coin de l'oeil à chômer. tout ça mis ensemble, je n'ai plus trop surveillé. plus tard dans la soirée je vois le cadeau sur le comptoir du bar! j'ai demandé d'où ce cadeau sortait, et la fille m'a dit que c'était son amoureux qui le lui avait donné ! son amoureux c'est le barman - qui sort fumer des cigarettes devant son bar et qui l'avait vu - ou m'avait vue le poser ? - sur le téléphone d'en face et qui est allé le chercher pour le donner à son amoureuse! l'amoureuse était ravie - et tous en admiration avec le presse citrons!
À l'heure de partir, j'ai vu que le cadeau était encore sur le comptoir, mais l'amoureuse n'était plus là (elle l'aurait oublié?!)... alors je ne sais pas où il a abouti finalement...
encore désolée.
...j'aurai peut-être dû inventer une version inventée de la chose qui parle d'un banc dans un arrêt d'autobus...
en espérant que tu me pardonnes.
bisous.
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
No comments:
Post a Comment